Laissons-nous prendre par la main par Wendy, 13 ans, qui vit à New York avec sa mère, son beau-père, Josh, et son petit frère, Louie. Un environnement affectueux et stable rythme sa vie de collégienne.
Les attentats du 11 septembre 2001 emportent sa mère en même temps qu’une partie de son enfance et de son innocence. D’abord l’attente de son retour en vain, puis l’acceptation de la réalité atroce de la mort.
Rapidement après le drame, son père biologique, Garret, dont elle n’est pas très proche, l’emmène vivre en Californie. En quelques semaines, la vie de l’adolescente bascule. Elle doit surmonter la perte de sa mère, l’éloignement d’avec sa famille, particulièrement de son petit frère, et s’adapter à un changement radical d’environnement et de vie quotidienne.
Joyce Maynard excelle à décrire les sentiments, émotions et pensées de Wendy avec authenticité, réalisme et bienveillance. Le récit nous fait partager cette vérité à la fois terrible et essentielle : «à ce drame, cette perte, je ne survivrai pas…et pourtant, la vie reprend le dessus encore plus forte qu’autrefois ».
Que va décider Wendy pour elle-même après son expérience californienne ? Période durant laquelle elle a fêté ses 14 ans, fait l’école buissonnière, connut son premier flirt et bien d’autres choses encore qui apprennent la vie et font grandir, cahin-caha.